Andréa et Robert, un couple semblable à des centaines d’autres, vivent dans une ville de la France profonde. Andréa a intégré la mairie où, elle se destine à poursuivre un parcours d’agent territorial avec l’espoir d’une imminente titularisation. C’est sans compter sur les capacités de nuisances de son chef de service. Sa conduite abusive répétitive autant que ses comportements hautains et ses paroles vexatoires lancinent et troublent Andréa. Les tourments professionnels du quotidien de la jeune stagiaire sont aggravés par une vie familiale compliquée. Contre tous ses déboires, Andréa prend pour habitude de se réfugier et de se consoler auprès de son seul ami…Celui-ci gardera-t-il ses secrets ?
Qui a tué Lucy ?
Prix Maurice Bouvier, Roman Policier 2012
Le 29 janvier 2011 à 19 h 30, la France entière apprenait qu’un déséquilibré venait de prendre en otage monsieur Gérard Fromont, directeur général de la Sorinco. Ils ne connaissent pas encore la Sorinco, il s’agit d’un organisme de crédit à la consommation, filiale du Crédit Luzerne.
Ce samedi-là, les membres de la famille Fromont avaient prévu de fêter l’anniversaire d’Alexandra, la petite dernière.
Mais souvenez-vous de cette soirée ? Voyons, vous ne pouvez pas l’avoir oubliée ! Toutes les chaînes des télévisions en ont parlé. T.F.1, France 2, France 3, Canal Plus : chacune y est allée de son reportage en direct. Et pour cause : une prise d’otage était en cours à Saint-Germain-en-Laye.
Le maire de cette petite ville, monsieur Lamy, était alors apparu sur les écrans pour dire quelques mots. Mais, au final, monsieur le maire n’avait fait que répéter ce que tout le monde savait déjà.
Plus tôt dans l’après-midi, à 18 h 30 très exactement, un voisin des Fromont avait fait son devoir de citoyen et prévenu le commissariat lorsqu’il avait entendu des coups de feu.
Dans le quart d’heure suivant, la commissaire Marine Ledas et son équipe avaient encerclé la villa.
L'auteur : Bernard Laboureau
est un auteur singulier. Aventurier de notre temps, il s’est formé à l’école de la vie dans une existence qui pourrait être celle d’un acteur aux multiples rôles : marin, détective, cinéaste, directeur de publication, immigrant en Australie, éleveur de chèvres…
En observateur de notre société, ses romans nous entraînent dans des tragédies modernes. Des romans audacieux, une verve frondeuse, une émotion attachante, des histoires captivantes…
Monsieur Albert
Un ancien combattant au-dessus de tout soupçon« Ce matin, monsieur Albert, le Président de l’Union Nationale des Anciens Combattants de Villefranche-sur-Mer, n’a pas bonne mine.
Ne lui demandez surtout pas des nouvelles de sa santé.
Monsieur Albert a horreur qu’on lui pose des questions.
L’ancien Légionnaire est nerveux.
Demain soir Sarah, sa petite-fille de 20 ans, arrive pour passer quelques jours de vacances avec lui.
Monsieur Albert, qui n’a jamais été très « famille », ne la supporte pas. Il est vrai que Sarah, elle en pose des questions à son grand-père !
Pourtant elle devrait savoir que l’ancien Légionnaire n’aime pas qu’on fouille dans son passé.
Il faut dire que le passé de Monsieur Albert n’est pas joli, joli…
Du sang à la une
Il s’appelait Robert Vinsant, employé modèle depuis trente ans chez Lalandis père et fils.
Ses passions : la Pelfort brune, les Batna et son chat. Ses lectures : les dossiers criminels.
Un soir de juin, sa tranquillité ne fut plus qu’un souvenir. La grosse Odile, la nouvelle chef de service, vint hanter ses journées.
« Monsieur Vinsant, vous avez terminé le bilan ? » »
« Monsieur Vinsant, il manque une facture ! »
« Monsieur Vinsant ! »
La vie de Robert Vinsant devint un enfer.
Il décida de faire connaître son existence au monde entier. Prenant en exemple ses héros criminels, il décida de devenir le plus grand sérial killer de France.
Ses victimes lui ouvraient leur porte. Lui il leur tranchait la gorge. Il n’y avait en lui aucune haine ; il était simplement à la recherche de reconnaissance.
Tous les week-ends, en train, en bus, il partait sur les routes avec sa petite mallette et son rasoir, pour qu’un jour on sache que Robert Vinsant ne demandait rien à personne, ni à Dieu.
Il voulait simplement boire sa Pelfort, sucer ses Batna, jouer avec son chat, lire ses dossiers criminels ; mais le destin avait mis la grosse Odile sur sa route.
Coup de balai sur les Champs Elysées
L’avenue était remplie d’une foule de badauds où se croisaient des individus de toutes rares, de tous sexes, certains promenaient leurs compagnons canins.
Soudain, je l’ai aperçu, sortant de nulle part. Il portait un manteau noir qui lui descendait jusqu’aux genoux. Je me suis pincé le bras. Un mauvais rêve ! Ce n’était pas possible. Un remake d’il était une fois dans l’Ouest ? Assurément pas, car ici, ce n’était pas du cinéma.
L’homme a tiré en l’air, plusieurs fois. La foule fut alors prise de panique. Certains se jetèrent à terre tandis que d’autres tentèrent de trouver refuge derrière les voitures.
C’était à celle ou à celui qui hurlerait le plus fort. Une vraie chorale, avec pas mal de fausses notes. Les chiens, caniches et autres pitbulls se mirent au diapason.
Je me suis dit que c’était dans des moments comme celui-là, qu’on prend conscience du peu de différences qui nous séparent des animaux.
Ceci dit, mon rôle n’était pas de faire le procès de l’humanité, alors comme les autres, je me suis planqué !
La face de bouc de Charles-Edward
Quelle vie de chien !
A, l’identique de Milou, compagnon inséparable de Tintin, le célèbre chien du dessinateur belge Hergé, Charles-Edward est le fidèle canidé du Vieux. Soucieux de son apparence, moqueur et parfois vantard , au travers de sa page Face de bouc, le chien bâtard décrit les péripéties de son quotidien avec son maître.
Un ouvrage malicieux, burlesque et comique dont les facéties divertissantes entrainent le lecteur dans une parodie à la l’humour désopilante Une imitation moqueuse et insolite pour les 26 millions d’utilisateurs de Facebook en France ; Peut-être que la notoriété de Charles Edward auprès des internautes lui permettra de gravir les marches de la célébrité ! C’est tout ce qu’on peut souhaiter à ce sympathique cabot…