Christian Eychloma est originaire du Dauphiné et habite la région toulousaine depuis 35 ans. À l’issue d’une carrière en ingénierie informatique (industrie aéronautique), il décide de se consacrer à l’écriture, et plus spécifiquement à la science-fiction dont il renouvelle le genre.

D’abord éminemment sceptique, le juge est bien forcé, devant l’expérience à laquelle il lui est permis d’assister, d’admettre que l’on n’a sans doute pas condamné la bonne personne.  Mais une autre conséquence de cette fabuleuse découverte l’intéresse au plus haut point : la possibilité de voyager dans le passé…
Roland Lévêque, passionné d’Histoire, est entré fortuitement en possession d’une authentique peinture sur bois représentant une magnifique jeune femme, trouvaille issue de fouilles illégales sur le site de Pompéi. L’image d’une ravissante créature, une certaine Laetitia, à en croire la légende gravée sur le cadre. Et de ce portrait surgi du passé, de façon tout à fait irrationnelle, le juge est tombé follement amoureux…
Amoureux au point de contraindre le scientifique à tenter avec lui la toute première expérience qui fournira, outre la preuve de l’innocence du malheureux condamné, la démonstration de la faisabilité des voyages temporels. Et lui permettra surtout, avec un peu de chance, de rencontrer, en chair et en os, cette éblouissante jeune femme qu’il ne connaît qu’à travers une image datant de deux mille ans.

Après une méticuleuse préparation, l’expérience réussit parfaitement et il se retrouve bel et bien à Pompéi, passablement déconcerté, deux mois avant l’éruption du Vésuve. Après moult tribulations, il parvient alors, non sans mal, à retrouver cette beauté antique qu’il s’efforcera de sauver du sort funeste qui l’attend… Car le temps presse !

Que le Diable nous emporte...
« Que le Diable nous emporte…» est d’abord un roman d’anticipation qui peut être simplement apprécié comme tel.  Mais derrière la fiction se dessine un « conte philosophique » sur le thème de l’agressivité inhérente à l’espèce humaine.  Et sur les perspectives ouvertes par de futures avancées scientifiques de parvenir un jour à chasser définitivement nos démons…
Il s’agit plus précisément de l’histoire d’hommes et de femmes quittant définitivement la Terre pour aller coloniser une planète orbitant autour d’un astre très éloigné du système solaire. 
Cet exode, rendu possible par la technologie d’une époque située à quelques siècles de la nôtre, a été jugé nécessaire en raison de la dégradation rapide des conditions de vie et du « contrat social » qui font craindre le pire pour l’avenir d’Homo sapiens.

Il s’agit donc d’un projet visant à garantir la pérennité de l’espèce en préservant d’une probable annihilation un petit échantillon d’individus qu’une délicate intervention chirurgicale au niveau du paléo-cortex a rendus beaucoup moins agressifs que leurs semblables.
Quinze mille hommes et femmes, jeunes et en bonne santé, choisis parmi une élite intellectuelle, porteurs d’une petite mais importante modification anatomique qui les rendent, sur le plan comportemental, très différents de leurs semblables,  réussissent à établir une colonie à l’autre bout de la galaxie, puis à fonder – non sans mal – une civilisation humaine beaucoup plus prometteuse que celle dont ils se sont séparés. Mais tout va se trouver remis en cause lorsque leurs descendants, parvenus – non sans avoir dû en payer le prix douloureux –  à récupérer leur héritage cosmique et la maîtrise des voyages spatiaux, sont amenés à répondre à un vieil appel de détresse, s’acheminant du même coup vers la fin de leur bienheureux isolement…