« Un fauve dans Rome », c’est ainsi que Tacite a désigné l’incendie qui a ravagé Rome, en l’an 64, pendant huit jours et neuf nuits. Nous sommes à Rome, à la veille de la catastrophe. Marcus Alexander, Tribun de la Première Caserne, assure la sécurité de la ville. Envers et contre tout : contre la canicule, mais aussi contre la luxure sans limite de la cour de Néron, l’autre fauve de Rome, qui, dit-on, provoque la colère des dieux. Bègue, hanté par un passé d’esclave, mais décidé à rendre justice, Marcus mène l’enquête sur des disparitions d’enfants. Des enfants qui, comme lui naguère
Nathalie Cohen est l’auteure d'un essai, Une étrange rencontre : Juifs, Grecs et Romains (Le Cerf, 2017), elle a effectué des recherches en judaïsme hellénistique et en patristique grecque. En 2019, elle entame une série de thrillers antiques dont Un fauve dans Rome est le deuxième volet.
L’Antiquité mise en scène en miroir de notre société Des thèmes qui résonnent tout particulièrement aujourd’hui :les excès du pouvoir, l’accusation des Juifs pris comme boucs émissaires,la dignité violée des enfants
Démarrant sur les chapeaux de roues, le deuxième roman de Nathalie Cohen, entre fresque historique et enquête policière, nous immerge dans une catastrophe à la démesure de son époque. Le dépaysement est complet ; pourtant, on y trouve bien des résonances contemporaines : les excès du pouvoir, la recherche de boucs émissaires pour l’incendie, l’enjeu glaçant de la dignité́ violée des enfants.