Guy Boscagli

La Dévotion

L’objectif de cet ouvrage consiste à étudier tous les aspects possibles du phénomène de la Dévotion qui comme le phénomène de conscience est présent dans tous les aspects de la vie individuelle, familiale, politique, économique, philosophique ou religieuse.
Dans l’analyse jungienne, la rencontre avec soi-même va s’accomplir symboliquement au travers des épreuves, conflits, défaites et victoires vécus par un héros. La dévotion conduit à la connaissance de soi-même.
Dans la tradition orientale ou asiatique le héros est à l’image de Janus, le dieu à deux visages, ou du processus de l’individuation qui toujours est double: il est à la fois masculin pour ce qui concerne le corps physique et féminin pour ce qui concerne l’âme.
D
e cette rencontre masculin/féminin intérieure naîtra une énergie qui va mettre en mouvement toutes les composantes, du corps, de l’âme et l’esprit.
La Dévotion est une énergie féminine d’origine orientale

 

C’est donc à partir de l’histoire de Sainte Dévote patronne de la Famille Princière, de la Principauté de Monaco et du peuple Monégasque que nous allons décliner au gré des 12 chapitres, l’histoire de la dévotion qui va réunir deux personnages:
Dévote, une sainte martyre de l’ère chrétienne, et Hercules un demi-dieu déchu soumis à punition.
Le sous titre de l’ouvrage: «Devuta in portus Herculis Monoeci» pourrait aussi se traduire par «La Dévotion est présente et éternelle à l’intérieur d’Hercule».
Dans la réalité tout les sépare, ils n’ont pas vécus ni à la même époque ni sur le même plan de conscience, mais ils finiront par se réunir en un même lieu, le port de Monaco. La Dévotion, est à l’image du mythe de la caverne, une lente délivrance de nos enchaînements, une réalité qui ne peut se voir ou se connaître qu’au-delà du mur des cinq sens.

La dévotion est l’Âme intemporelle du monde. «L’Âme est par nature apparentée à la région divine et appelée à se délivrer du corps et du monde sensible. Mais pour qu’elle s’en délivre, et pour qu’elle contemple les Idées et le Bien, cela ne peut se faire sans souffrance sans l’ascèse du détachement à l’égard du corps, et donc cela ne peut se faire que progressivement». Platon, Livre VII de la République.

 

 

 

Guy Boscagli est né en 1955 à Monaco, d’un père-assureur, Ange, et d’une mère couturière, Jeanne, née le 27 janvier 1920, jour de la Sainte Dévote.
Après une scolarité primaire au Lycée Albert Ier, il entre en classe de 5e au Collège Franciscain de Monaco pour y rencontrer M.Jean Pelacchi, le Directeur du collège qui deviendra 53 ans plus tard son correcteur.
En 1972, il s’inscrit au cours d’Aïkido dans l’École d’Arts martiaux du collège puis rencontre la même année un maître d’Aikido japonais, Tamura Sensei ; il suivra sa pratique, ses voyages au Japon et ses enseignements jusqu’à son décès survenu en 2009.

En 1972, il s’inscrit au cours d’Aïkido dans l’École d’Arts martiaux du collège puis rencontre la même année un maître d’Aikido japonais, Tamura Sensei ; il suivra sa pratique, ses voyages au Japon et ses enseignements jusqu’à son décès survenu en 2009.
Diplômé de l’École Nationale d’Assurance de Paris, il deviendra en 1989 assureur-conseil de la Fédération Française d’Aïkido et de Budo (FFAB) dont il est titulaire du brevet fédéral avec le grade de IV Dan.

En 1989 il rencontre Françoise Faure, professeur de yoga à Monaco, et commence avec elle l’étude et la pratique de la Bhakti-Yoga, le yoga de la dévotion, pour constater que l’histoire de la phénoménologie dévotionnelle est universelle et qu’il s’agit d’une ardeur qui fait partie intégrante de l’histoire de l’humanité. Une «Patrie-moine monégasque» en quelque sorte.