Diane BEAUSOLEIL
L'insurgée aux yeux d'ombre

Sylvie, enfant du peuple et frappée de cécité, aurait pu rester toute sa vie cachée au fond de la boutique de son père. Mais elle rencontre Louise Michel, la Pasionaria de la Commune de Paris. Celle-ci lui enseigne la vie, le monde et la révolte. Sur ses pas, Sylvie trouve peu à peu son chemin de liberté. Elle y rencontre l’amitié, l’amour, quelques grandes figures révolutionnaires et toutes les turbulences de son époque.
Ce récit de pure fiction montre la lutte d’un être humain, femme de surcroît, aux prises avec une société qui commence à peine à s’ouvrir aux différences et où chaque victoire se paie au prix fort.

l'Auteure : Diane Beausoleil

J’écris depuis l’enfance. Le genre romanesque m’a toujours plu. J’aime cette possibilité de créer des personnages et de les mener à ma guise.
Mon premier roman achevé et publié avait pour titre « la Desdichada ». A ce jour, j’ai écrit une dizaine de romans, dont un polard et une trilogie familiale. J’ai composé aussi deux petits recueils de poèmes, « rêves » et « violente est la vie ». Mon thème récurrent est la conquête de la liberté. Mes héroïnes sont des résistantes aux prises avec la double contrainte du handicap et du système patriarcal. Ma dernière, Lolita, est une vieille dame révoltée. Je rêve d’écrire un jour un roman d’où le monde du handicap serait absent. Le théâtre me tente aussi. Enfin, j’aimerais beaucoup que l’un de mes livres soit adapté pour le cinéma.

Le chant des Geôliers

Céline est étudiante lorsqu’elle pers la vue de manière brutale. Après une période de deuil et de révolte, elle se rétablit et mène de front une activité professionnelle qui la passionne et une vie sentimentale tumultueuse. Ce roman de pure imagination – qui n’est en rien une biographie et encore mois une auto biographie déguisée – aborde sous différents angles la question épineuse de la vie affective  des personnes en situation de handicap. Les Géôliers sont ces proches qui, parce que ils aiment trop, empêchent d’avancer et parfois même de vivre.
Mais qu’il s’agisse d’amour ou de travail, l’enjeu reste toujours la liberté.