Antoinette Maux Robert

La traitrise du crocodile
La fille de Gaïndé – le roi Lion – a disparu. Tous les animaux de la brousse partent à sa recherche, ainsi que Samba le berger peul
Ils soupçonnent Djasslt le Crocodile de l’avoir enlevée et peut-être même dévorée.
Va-t-il avouer son forfait ?
Va-t-on retrouver vivante la gentille Rouky, la petite Lionne ?
Conte publié pour les 45 ans de l’École d l’Hôpltal du Sénégal ilustrations : Marle-Christine  Declercq

Les contes du Sénégal
ont été inventés et mis en scène par une équipe de jeunes Sénégalais qui, depuis des  années, consacrent leurs loisirs à distraire et éduquer des enfants malades. Cette généreuse démarche est faite dans le cadre de l’École à l’Hôpital du Sénégal, association reconnue d’utilité publique, travaillant dans les hôpitaux de ce pays depuis quarante-cinq ans, qui prend en charge au long de l’année les études des enfants hospitalisés.
Les contes ont été écrits et mis en scène par l’auteur Antoinette Maux Robert, qui a assumé pendant 19 ans le rôle de secrétaire générale de l’Ecole à l’Hôpital

La magie du ficus
L’autrice raconte son expérience sénégalaise pendant les années Senghor et Abdou Diouf (de 1966 à 1988) durant lesquelles elle a été amenée à accueillir d’innombrables voyageurs, venus de tous les horizons. Ses enfants et ses amis lui ont demandé de raconter ces années  passionnantes.
Il ne s’agit pas d’un roman mais d’un livre de souvenirs drôles ou tragiques, dans un pays qui a vu passer le monde entier. Peu d’expatriés font l’effort de raconter leur expérience d’une vie « ailleurs » et c’est ce qui fait l’intérêt de cet ouvrage qui se lit d’une traite.

La belle aube
Jeune ingénieur des Ponts, plein d’idéal et de fantaisie, Henri Maux a 26 ans, lorsqu’il s’embarque à destination du Cambodge, où l’attend son premier poste. Pendant cinq ans, il va vivre une aventure exceptionnelle, se passionnant pour la civilisation khmère et pour le sort des habitants de ce pays neuf, où de grands travaux ont été lancés par la métropole : routes, ponts et construction du premier chemin de fer… Il parcourt le pays à cheval, en voiture ou à dos d’éléphant, et apporte son aide aux grands conservateurs d’Angkor.
C’est avec une réelle nostalgie qu’il quitte le Cambodge pour poursuivre sa carrière en Cochinchine, pendant trois ans. Il devient alors le spécialiste reconnu de l’Hydraulique agricole dans le delta du Mékong, remuant autant de terre que pour le creusement du canal de Suez, et multipliant par dix la production du riz de la région du Transbassac. Mais, n’approuvant pas la mentalité coloniale il décide, au terme de cette affectation, de ne plus travailler en Indochine.

Lors de ses congés en France, il se marie et participe à l’aventure du Front Populaire. Puis il accepte un poste en Chine-proposé par la Société des Nations- comme conseiller technique auprès du gouvernement de Chiang Kaishek. Il sera alors happé par sa passion pour la Chine, et y consacrera le reste de sa courte vie.

Le dragon de l’est
L’ingénieur des Ponts Henri Maux est envoyé en Chine par la SDN comme conseiller technique auprès de Chiang Kai-shek. Son arrivée coïncide avec le début  de la guerre sino-japonaise qui va durer huit ans. Ses missions s’effectuent dans des conditions de plus en plus périlleuses, sous les bombes japonaises. Après avoir parcouru les routes du centre et du sud du pays, il est chargé d’inspecter la route de Birmanie, à l’ouest, pour désenclaver la nouvelle capitale Chungking. Il termine sa mission en partant seul, à la recherche du corps de son collègue hollandais, disparu dans le Haut Yahgtzé.

La lutte contre le chômage à Vichy
En août 1939, à son retour de Chine, c’est la guerre qui attend Maux en France. Après sa démobilisation, il est détaché au ministère du Travail et accepte de devenir « Commissaire adjoint à la Lutte contre le chômage en zone sud ». A ce poste social – qu’il va occuper deux ans – il s’efforce avec ténacité de secourir les chômeurs, les exclus, les étrangers.. Devenu suspect aux yeux du gouvernement, il quitte Vichy fin 1942. A des postes discrets à Paris, il continuera ses activités de résistance et établira une liaison avec Alger. Il est l’un des rares hauts fonctionnaires à avoir refusé le serment au Maréchal. Son action en faveur des Juifs,lui vaudra d’être nommé « Gardien de la Vie » par le Consistoire central de France.

En mission dans le tumulte asiatique
Vaste fresque historique des années tumultueuses qui ont précédé l’instauration du communisme en Chine, cet ouvrage est le fruit de six années de recherches et d’écriture. La complexité des événements qui se sont déroulés dans cette partie du monde s’ordonne autour du personnage central d’Henri Maux, qui passait pour le meilleur connaisseur français de l’économie chinoise; Il est le fil conducteur de ce livre, qui traite de quatre sujets principaux: les débuts de la guerre d’Indochine, la mission économique en Chine, les premières conférences économiques de l’ONU sur l’Asie, le double accident d’avion de Barheïn, où Maux trouva la mort.

Le roi des animaux, Gaïndé le Lion, fête la naissance de son fils. Il organise une grande danse en son honneur et tous les animaux se réunissent pour construire une case, un cadeau pour Bébé Lion. Tous… non, car Leuk Le Lièvre n’en fait qu’à sa tête. Il ne veut pas travailler.

Gaïndé le roi des animaux, vieillit; Il veut marier sa fille et assurer sa succession sur le trône. Saura-t-il trouver la perle rare parmi les animaux de la brousse ? Rien n’est moins sûr..

Fils de la Forêt est amoureux. Mais comment faire pour rencontrer celle qu’il aime, Aïssatou, la belle lionne aux yeux verts ?Heureusement son ami Leuk le Lièvre, le plus rusé de la brousse, décide de l’aider.

La maison perdue
« J’admire la façon dont vous savez donner vie aux moindres objets d‘une maison, que vous parvenez à faire goûter presque physiquement. A vous lire, je sens l’odeur de l’entrée de Viazac, ou de sa cuisine. J’entends les bruits de l’étage, je reconnais les pas d’oncle Roger, je frissonne au vent qui balaie la terrasse… Il y a, dans votre façon d’écrire, une sorte de réalisme à la fois méticuleux et léger. Vous dîtes les choses avec une densité étonnante. Vos phrases, précises et nettes, semblent s’enchaîner à toute vitesse mais les termes en sont si exactement choisis – parce qu’intensément sentis – qu’elles contiennent une prodigieuse richesse descriptive, inaperçue en première lecture. On est pris, ensorcelé et c’est pourquoi on y revient. Ces souvenirs, nés du cœur, sont plus humains que les plus intelligents montages. Merci pour Viazac, que j’ai envie maintenant de connaître. Donner à d’autres le désir de ce que l’on aime, n’est-ce pas la meilleure satisfaction que puisse connaître un écrivain.